Syndicalisme : l’Extrême Droite fait son nid

Les élections législatives ont révélé une réalité alarmante : des syndiqué.e.s se présentent sous les couleurs du Rassemblement National (RN). Faut pas se mentir, y’a pas de place pour les fascistes dans nos rangs. Les syndicats doivent réagir avec fermeté, sans la moindre hésitation. L’extrême droite, bras armé du capital, ne défendra jamais les travailleurs. Ils s’infiltrent pour mieux détruire de l’intérieur.

Quand la CFDT a découvert que Thiebauld Vega, un de ses adhérents, se présentait sous les couleurs du RN, ils ont pas traîné : viré direct ! Diego Melchior, responsable à Paris, l’a bien dit : Vega n’avait aucun mandat au nom de la CFDT, et son exclusion s’est faite sans hésiter. Pour ce syndicat réformiste la logique est simple: Pas de quartier pour ceux qui trahissent les valeurs du syndicalisme en flirtant avec l’extrême droite.

CFDT & CGT: Une position sans compromission

Même topo à la CGT. Emmanuel Vire, responsable de la lutte contre les idées d’extrême droite, est clair : « Il ne faut pas avoir la main qui tremble. » Ils ont dégagé Nelly Ouchaoua, suppléante d’un candidat RN, sans sourciller. Leur message est limpide : pas de compromis avec les fascistes, jamais.

FO et CFE-CGC : une mollesse complice

Et là, c’est le drame : FO et la CFE-CGC jouent les mous du genou. Ces syndicats laissent leurs membres participer aux élections sous diverses étiquettes politiques, y compris le RN, tant qu’ils n’utilisent pas le logo syndical. Cette tolérance, c’est de la complaisance pure et simple, ouvrant la porte à une infiltration encore plus profonde de l’extrême droite. A l’image de l’UMP ils ont préféré une vulgaire stratégie électoraliste et finiront comme LR a être les larbins des fascistes.

Ça discute chaudement dans les syndicats. D’un côté, ceux qui veulent virer tous les affiliés au RN pour protéger les valeurs du syndicalisme. De l’autre, ceux qui craignent que des exclusions trop systématiques foutent le bordel dans les rangs et créent des divisions. Le cas de Maxime Amblard, ancien élu CFDT devenu député RN, montre bien le dilemme.

Pendant ce temps, Le RN gagne du terrain dans le monde du travail, et c’est pas anodin. Un sondage montre que 19% des personnes proches d’un syndicat ont voté RN au premier tour des législatives. Perrine Mohr, de la CFDT Hauts-de-France, tire la sonnette d’alarme : « Le RN tente de s’infiltrer dans les syndicats. »

Il faut le dire haut et fort : le RN, c’est le bras armé du capital. Leur programme, c’est du vent pour les travailleurs. Derrière leurs discours, ils servent les intérêts des puissants, jamais ceux des ouvriers ou des employés. Ils instrumentalisent la colère et la détresse des travailleurs pour mieux les trahir ensuite. Les patrons et les financiers n’attendent que ça : diviser pour mieux régner. L’extrême droite ne fait que leur jeu, en semant la haine et la division dans les rangs des travailleurs.

Face à cette menace, il est urgent d’organiser une contre-offensive. Emmanuel Vire appelle à une action coordonnée entre les centrales syndicales pour lutter contre les idées d’extrême droite. Mais même si cette tâche est ardue, il faut pas mollir. Trop de militants, bien que d’accord sur le fond, hésitent par peur de perdre des adhérents ou des voix lors des élections internes.

Chaque syndicat doit choisir son camp : résister fermement ou finir en bras armé du capital. Dans cette bataille, la solidarité et l’engagement de chaque membre seront essentiels pour préserver l’intégrité et les idéaux du mouvement syndical.

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