Au cœur de la tempête économique actuelle, le gouvernement français, sous le masque trompeur de la rigueur budgétaire, orchestre une attaque impitoyable contre les couches les plus vulnérables de la société. D’une part, une réforme de l’assurance chômage est sur le tapis, drastique et impitoyable, menaçant de réduire à néant la mince sécurité financière des demandeurs d’emploi. D’autre part, une quête effrénée du plein emploi nous plonge dans une ère d’emplois précaires et sous-payés, un véritable mirage économique qui masque la réalité sordide de la pauvreté grandissante.
La réforme de l’assurance chômage prévue, avec sa réduction cruelle de la durée d’indemnisation et ses conditions d’éligibilité renforcées, représente un affront flagrant aux droits fondamentaux des travailleurs. Sous couvert d’équilibrer les comptes, le gouvernement ne fait que satisfaire les critères des agences de notation, ignorant sans vergogne les vraies victimes de cette crise économique. Ces changements se présentent comme un coup de massue supplémentaire pour ceux déjà frappés par la précarité, une démarche impitoyable qui favorise les plus riches et enfonce encore plus les défavorisés dans les abysses de la détresse économique.

Parallèlement, la soi-disant quête du plein emploi s’apparente plus à une course vers un précipice économique, où la qualité et la dignité du travail sont sacrifiées sur l’autel de la statistique. En effet, derrière les chiffres flatteurs du plein emploi, se cache une réalité bien plus sinistre : une prolifération d’emplois précaires, mal rémunérés et dénués de toute forme de sécurité. Cette stratégie, qui se prétend être une réponse au chômage, n’est en réalité qu’une façade masquant une politique économique toxique. C’est une trahison envers le prolétariat, poussé dans des emplois qui sont de véritables pièges de survie économique.
La dualité de ces mesures, à la fois coupant les vivres des chômeurs et plongeant le prolétariat dans une précarité professionnelle, révèle une vérité amère : ce gouvernement mène une politique économique déséquilibrée, favorisant outrageusement une élite financière, tout en écrasant sans pitié ceux qui sont déjà à terre. C’est une stratégie qui élargit le fossé entre les riches et les pauvres, exacerbant les tensions sociales et creusant le gouffre de l’inégalité.
Le modèle économique actuel, obsédé par des chiffres de plein emploi dépourvus de substance, est non seulement inéquitable, mais profondément dangereux. Il alimente un cercle vicieux de précarité, où les travailleurs, à la merci de contrats temporaires et de salaires insuffisants, luttent constamment pour leur survie, sans espoir d’un avenir stable ou d’une vie digne.
Face à cette approche économique qui sacrifie la dignité humaine sur l’autel de chiffres embellis, il est urgent de réagir. Alors que le gouvernement tente de passer en force a la veille des JO pour éviter toute possibilité de contestation il est temps d’arrêter nouveau battre le pavé. Ces Jeux ne sont pas les nôtres mais ceux des Bourgeois! Grève Générale !