En août, pas moins de 56 soldats turcs, dont trois officiers de haut rang, ont perdu la vie. À cela s’ajoutent 43 soldats blessés, résultat d’attaques ciblées de la guérilla kurde. Mais bien sûr, tout ça est bien planqué sous le tapis par l’armée turque, et les médias d’État se gardent bien d’en parler. Comme si de rien n’était.
Mais sur le terrain, les combattants kurdes ne lâchent rien. Les HPG ont bien documenté leurs actions et ont fait mal à l’armée d’invasion. Malheureusement, la résistance a aussi perdu des vies : quatre guerrières, **Berwar Dersim, Eylem Stêrk, Sozdar Evîn** et **Armanc Devrim**, ont été tuées en défendant la liberté.
Le mois d’août a été marqué par une intensification des frappes aériennes turques : 383 bombardements ont visé les zones contrôlées par la guérilla. Mais au lieu de subir, les résistants kurdes ont frappé en retour avec 152 actions bien planifiées, infligeant de lourdes pertes aux troupes turques. Bilan : 53 soldats tués et 43 blessés.
Parmi ces attaques, 19 ont été réalisées par les unités de défense aérienne des HPG. Des frappes précises qui ont touché là où ça fait mal. Même avec toute la technologie militaire à leur disposition, les forces turques ne sont pas à l’abri de la riposte. Mais, fidèle à ses habitudes, Ankara tente de camoufler la réalité, histoire de sauver la face. Sur le terrain, c’est pourtant une autre histoire, avec une guérilla qui ne se laisse pas faire.