Argentine : le néofascisme ultralibéral de Milei, un désastre pour les masses

Un an après l’arrivée au pouvoir de Javier Milei, l’Argentine vit un cauchemar à ciel ouvert. Ce président libertarien, élu en brandissant une tronçonneuse pour symboliser sa volonté de  » couper dans le gras  » de l’État, a transformé le pays en un laboratoire d’expérimentations néofascistes au service du grand capital. Pendant que les multinationales et les élites engraissent à un rythme effréné, la majorité des Argentins·es s’enfoncent dans la misère.

Milei se félicite bruyamment de sa  » réussite économique « . Pourtant, derrière les beaux discours, 55 % de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté, et 20 % dans l’indigence la plus crasse. Le chômage explose avec 168 000 emplois supprimés, et ceux qui restent ne sont qu’une parodie de travail : précarité totale, sans congés, sans indemnités, sans sécurité.

Les réformes promises pour 2025 – fiscales, des retraites, du travail, pénales – ne visent qu’à achever les classes populaires au profit des ultra-riches. Pendant que les élites sablent le champagne, les travailleurs·euses voient leurs droits laminés sous le prétexte d’une austérité nécessaire.

Le massacre des droits sociaux : bienvenue au Moyen Âge

Milei n’a pas seulement détruit l’économie des plus pauvres ; il s’attaque aussi à leurs droits fondamentaux. Le ministère de la Femme, du Genre et de la Diversité ? Rayé de la carte. Les programmes de prévention des violences faites aux femmes ? Disparus. Le numéro d’assistance aux victimes de violences ? Privé de moyens. Milei et son régime s’en moquent : pour eux, les droits des femmes et des minorités ne sont qu’un  » caprice  » à éradiquer.

La régression ne s’arrête pas là. Sous prétexte de réformes, le président impose une idéologie ouvertement patriarcale et conservatrice, où les discours de haine contre les femmes, les LGBTQIA+ et les autochtones deviennent monnaie courante. Résultat : un climat de peur et de persécutions ciblées contre les ONG, journalistes, et parlementaires qui osent dénoncer l’inacceptable.

L’énergie au service des puissants : les Argentins·es laissés dans le noir

La gestion de l’énergie en Argentine est un scandale. Les tarifs explosent tandis qu’une poignée de compagnies engrangent des profits records. Pendant ce temps, des milliers de familles s’enfoncent dans l’incertitude énergétique, incapables de payer leurs factures. Voilà l’utopie libertarienne : privatiser les profits, socialiser la misère.

Sur le plan international, l’Argentine de Milei est devenue la risée du monde. Son gouvernement a été le seul à voter contre une résolution de l’ONU en faveur des droits des peuples autochtones. Un acte de mépris clair envers les minorités, qui illustre l’idéologie néocoloniale d’un président aux ordres du grand capital.

L’Argentine comme laboratoire néofasciste

Ne nous y trompons pas : Milei n’est pas un simple président incompétent. Il est le pion d’un projet plus vaste, un modèle pour les élites capitalistes et les partisans du néofascisme global. En Argentine, ils expérimentent un mélange mortel d’austérité brutale, de privatisation forcenée, et de répression idéologique. Les élites mondiales observent ce laboratoire avec un intérêt malsain, prêtes à importer ces recettes ailleurs si elles fonctionnent.

Un an de Milei, c’est une année de destruction sociale, économique, et politique. La pauvreté explose, les droits régressent, et les élites festoient. Le peuple argentin est laissé pour compte dans une société plus inégalitaire que jamais. Milei n’est pas une anomalie : il est un avertissement pour me reste du monde. À nous de choisir comment y répondre.

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