Ce jugement met fin à un vaste projet photovoltaïque qui menaçait la biodiversité locale. ” Nous nous attendons maintenant à ce que Boralex porte l’affaire devant le Conseil d’État. D’ici là, sans autorisation légale, ils ne peuvent plus continuer les travaux sur place “, affirme l’association Amilure, farouchement opposée au projet.
Une victoire pour l’environnement!
Depuis plusieurs années, les militants écologistes ont mené une lutte acharnée contre ce projet destructeur. Les blocages du chantier se sont multipliés, les militants s’opposant courageusement aux bulldozers. Les Gardiennes de Lure, un groupe de résistance, ont appelé à ” faire barrage aux multinationales qui viennent coloniser et détruire nos terres “.
Les affrontements avec les bûcherons et les vigiles ont été violents, laissant plusieurs opposants blessés, certains même frappés à coups de barre de fer. Plusieurs militants ont été arrêtés et condamnés à des amendes.
Tensions et sabotage
En janvier dernier, les tensions ont atteint leur paroxysme. Une partie du chantier a été incendiée, détruisant 400 panneaux photovoltaïques. Le préjudice s’élève à plusieurs dizaines de milliers d’euros. La piste criminelle a été privilégiée par les enquêteurs, rapportait BFM TV.
Cette décision de justice marque un tournant dans la lutte écologique et montre que la résistance paie. Les militants ne baissent pas les bras et continuent de défendre avec acharnement leur terre contre les appétits destructeurs des multinationales.