Comment la FNSEA verrouille tous les leviers de pouvoir de l’agriculture française

Bienvenue dans la république bananière de l’agriculture française, où la FNSEA règne en maître absolu. Ce syndicat, avec ses méthodes mafieuses, étouffe toute forme de démocratie et asphyxie les agriculteurs qui osent encore croire en un avenir différent. Splann ! dévoile la réalité sordide derrière ce monopole : une mainmise totale et toxique sur tous les leviers de pouvoir.

Prenez Thierry Coué, le parrain de la FNSEA en Bretagne. Ce type, avec ses dix-huit mandats, siège partout : de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) à divers comités régionaux. Son objectif ? Défendre coûte que coûte l’agriculture productiviste, même si ça signifie empoisonner la population et détruire l’environnement. Arnaud Clugery, de l’association Eau et rivières de Bretagne, raconte comment Coué manipule constamment les faits pour nier l’évidence des dégâts causés par les épandages agricoles.

La propagande agricole

La FNSEA ne se contente pas de contrôler les instances sanitaires et environnementales. Elle infiltre aussi la presse agricole. Thierry Coué a dirigé le magazine Terra, diffusé gratuitement aux agriculteurs bretons. Arnaud Rousseau, le grand chef du syndicat, préside Sofiprotéol, qui contrôle une partie de la presse agricole française. Les agriculteurs sont nourris à la propagande FNSEA dès le petit-déjeuner.

André Sergent, un autre pilier de la FNSEA, est un éleveur de porcs intensifs qui a été épinglé pour sa gestion financière douteuse et la pollution massive causée par son entreprise. Et comment est-il récompensé ? Par la Légion d’honneur, bien sûr ! Voilà comment la FNSEA traite ses fidèles : peu importe les dégâts, tant que vous servez le système, vous êtes intouchable.

Une dictature syndicale

Les élections aux chambres d’agriculture sont une farce. Avec une abstention record de 54 %, la FNSEA, qui ne représente qu’un quart des agriculteurs, contrôle 97 chambres sur 102 grâce à un système électoral truqué. La Cour des comptes et quelques députés de l’opposition appellent à une réforme, mais la FNSEA et ses complices au ministère de l’Agriculture font tout pour maintenir le statu quo.

En janvier prochain, de nouvelles élections auront lieu, et la FNSEA ne recule devant rien pour étouffer ses concurrents. Ils réclament l’exclusion de la Confédération paysanne des instances départementales et poussent pour un décret qui assécherait les financements des autres syndicats. C’est du gangstérisme institutionnel pur et simple.

Une trahison des agriculteurs

Le gouvernement Attal, fidèle toutou de la FNSEA, a accédé à toutes leurs demandes. Stockages d’eau, pesticides, exonérations fiscales : tout est fait pour satisfaire ce syndicat mafieux, au détriment des agriculteurs de base qui demandent juste une rémunération décente. La loi d’orientation agricole en discussion à l’Assemblée nationale n’apportera aucun changement significatif.

En conclusion, la FNSEA, avec ses méthodes de voyou, verrouille le système agricole français. Ils sacrifient la santé publique, l’environnement et les agriculteurs eux-mêmes sur l’autel de leurs profits. Mais tant qu’ils continuent à manipuler les règles du jeu, qui osera les défier ?

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