La nuit des Molières, soirée de glamour et d’autocongratulation de la bourgeoisie française, a offert un contraste macabre avec l’assaut brutal de l’armée israélienne sur Rafah. Sous le vernis de la célébration, des familles entières ont été effacées à Gaza, avec un bilan terrifiant de 54 morts et bien plus de blessés, sans compter les enfants disparus sous les décombres.
La bourgeoisie et ses applaudissements macabres
À Paris, pendant que l’élite culturelle s’auto-célèbre, des tanks israéliens écrasent sans vergogne le panneau “I love Gaza”. La brutalité de cette image, diffusée par Israël au matin, est une insulte à toute notion d’humanité, interrompant même l’aide humanitaire vitale pour ceux qui luttent contre la famine dans l’enclave assiégée.
Netanyahou justifie cette barbarie comme une pression nécessaire sur le Hamas, ignorant cyniquement un accord déjà accepté pour la cessation des hostilités et la libération des otages. Ce coup de théâtre cruel est dénoncé non seulement par Haaretz pour son hypocrisie, mais aussi par des milliers de manifestants israéliens à Tel-Aviv, eux-mêmes réprimés avec une violence choquante.
Un discours de “courage” qui chante faux
Dans cette atmosphère de faux-semblants, le discours de Sophia Aram aux Molières, vanté comme “courageux” et “impertinent” par une élite déconnectée, ne fait que révéler l’apathie morale d’une classe qui se complaît dans son luxe tout en ignorante les cris de souffrance de Gaza. Pendant que des enfants sont ensevelis, cette même bourgeoisie trouve la force d’applaudir des banalités édulcorées qui ignorent les vraies tragédies.
Le spectacle des Molières, avec ses applaudissements pour un discours qui sidère par son indifférence, montre que le combat pour la justice doit aussi passer par une lutte contre un capitalisme culturel qui se nourrit des conflits et des misères.