Face aux affirmations d’Israël sur son “droit à se défendre” et l’”absence de preuves de génocide”, l’Afrique du Sud a contre-attaqué avec précision. Elle a souligné que la CIJ avait déjà statué en 2004 sur l’inexistence d’un droit de légitime défense pour un occupant sur le territoire qu’il occupe, mettant en lumière que “rien ne peut justifier un génocide” et que le droit à la légitime défense ne permet pas une violence sans limites.
L’Afrique du Sud a demandé à la CIJ d’exiger d’Israël qu’il cesse immédiatement toute activité militaire à Gaza. Elle souligne la crise humanitaire critique exacerbée par les actions israéliennes, incluant des attaques systématiques contre des infrastructures civiles telles que des hôpitaux, résultant en des fosses communes.
Plaidoirie du représentant palestinien
En parallèle, l’ambassadeur palestinien aux Pays-Bas a également plaidé devant la CIJ, mettant en exergue l’impunité dont bénéficie Israël qui a mené à cette situation catastrophique. Il a accusé Israël de violer les ordonnances précédentes de la CIJ et les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, tout en intensifiant un génocide qui “choque la conscience de l’humanité”.
L’intervention de l’Afrique du Sud, quatre mois après sa demande initiale, montre son engagement sans faille pour que justice soit faite. La situation à Gaza reste désespérée, et la CIJ est à nouveau appelée à agir face à un conflit qui a déjà trop duré.