Israël continue ses frappes sans pitié, poussant des milliers de personnes à fuir dans la terreur. Et pendant ce temps, le Hamas et d’autres groupes palestiniens essaient de trouver un accord pour l’après-guerre à Pékin. Mais que vaut cet espoir face à l’indifférence des puissants ?
Depuis le début de ce conflit infernal, plus de 39 000 Palestiniens, principalement des civils, ont perdu la vie, tandis qu’Israël compte 1 197 morts, selon l’AFP. Des chiffres terrifiants qui ne font que souligner l’horreur de cette guerre sans fin.
L’OMS craint particulièrement la polio, isolée dans les eaux usées de Gaza, mais ce n’est que la pointe de l’iceberg. Avec des conditions sanitaires déplorables, d’autres maladies transmissibles pourraient facilement se propager. Le docteur Ayadil Saparbekov de l’OMS tire la sonnette d’alarme : jusqu’à 14 000 personnes pourraient devoir être évacuées pour éviter le pire.

Et comme si cela ne suffisait pas, des frappes israéliennes ont encore tué cinq Palestiniens lors d’un raid sur un camp de réfugiés en Cisjordanie. Parmi eux, une femme et sa fille qui travaillaient pour les services de secours. Israël justifie ces atrocités en affirmant avoir visé un dirigeant du Hamas responsable de la fabrication d’explosifs.
La violence ne s’arrête jamais. À Khan Younès, 73 personnes, dont 24 enfants et 15 femmes, ont été tuées lors d’une opération israélienne. Des milliers de Palestiniens fuient encore, terrorisés par les bombardements incessants.
Face à cette situation désastreuse, il est urgent de réagir. L’OMS et l’Unicef prévoient d’envoyer des kits pour analyser les échantillons humains, espérant ainsi contenir les épidémies. Mais la véritable solution réside dans la fin des hostilités et le respect des droits humains. Les souffrances infligées aux Palestiniens sont intolérables et nécessitent une action immédiate pour mettre fin à cette spirale de violence.
Chaque jour de cette guerre lache coûte des vies innocentes et aggrave les conditions de vie déjà désastreuses des Gazaouis. La communauté internationale ne peut plus fermer les yeux sur cette tragédie.