Les palestiniens de Jabalia savent qu’ils vivent leurs dernières heures, pendant que les chars israéliens s’approchent, que les drones survolent en attendant le bon moment pour tirer sur tout âme qui vive. Et pendant ce temps-là, le monde se tourne les pouces, le regard fuyant, les bras croisés, indifférent au massacre qui se déroule sous ses yeux.
On parle ici de l’extermination du plus grande extermination de l’histoire, pas d’une simple massacre. Ce qui se passe à Jabalia est une extermination méthodique, planifiée dans les moindres détails. Des familles entières, des gamins, des femmes, des vieux, tous effacés à coups de missiles made in USA. Et tout ça dans le silence complice de ceux qui prétendent défendre les droits de l’Homme. Ces hypocrites ferment les yeux pendant qu’Israël balance la mort sur des civils affamés et privés de tout : pas d’eau, pas de bouffe, pas de médocs. Rien.
Si ce ne fut jamais une simple guerre, ce un carnage est dans égal, un génocide à ciel ouvert.. Le plan d’Israël ? Raser, exterminer, et recommencer. Ça fait des semaines qu’ils coupent les vivres au nord de Gaza, laissant un million de personnes crever de faim. Le but est clair : effacer toute trace de vie palestinienne dans cette zone. On parle de 400 000 personnes qu’ils veulent exterminer. Et le monde ? Il regarde, il défile des hashtags sur Twitter, et c’est tout.
À Jabalia, les corps s’entassent dans les rues. Les hôpitaux sont évacués de force, les médecins pris pour cible, les journalistes assassinés pour étouffer la vérité. Ils veulent faire disparaître ce peuple, et ils ne s’en cachent même plus. C’est un génocide documenté en temps réel. Un massacre approuvé par ceux qui ont le pouvoir de l’arrêter, mais qui préfèrent détourner le regard.