L’Allemagne de l’Est au bord du gouffre : le fascisme monte et Berlin regarde ailleurs

C’est à péter un câble ! L’AfD, cette bande de fachos assumés, fait la course en tête pour les régionales de septembre en Thuringe, Saxe et Brandebourg. L’extrême droite se répand comme une traînée de poudre dans l’Est de l’Allemagne, pendant que le reste du pays regarde ailleurs

Ce 2 août, à Erfurt, les ” Mamies contre l’extrême droite ” se sont pointées pour tenter de contenir cette déferlante brune. Près de 500 grand-mères ont fait le déplacement pour lutter contre ce poison qui ronge le pays. Un geste héroïque face à une situation désespérée. Parce que, soyons clairs, l’AfD n’est plus seulement une menace lointaine : ils sont devenus le premier parti en Thuringe, avec un score de 30,7 % aux européennes de juin dernier. Et, ils sont à deux doigts d’entrer au gouvernement…

Le pire, c’est que ce n’est pas seulement l’AfD qui pose problème. Le grand gourou derrière tout ça, c’est Björn Höcke, un type qui débite des conneries fascistes à longueur de journée et se fait applaudir pour ça. Ce mec, avec ses délires sur une ” identité pangermanique ” et la ” remigration “, est un danger public, et pourtant, il continue de s’enfoncer dans le paysage politique sans la moindre gêne.

Et dans tout ce bordel, où est la réponse de Berlin ? On la cherche encore ! Pendant que ces guignols d’extrême droite avancent à grands pas, le gouvernement central semble incapable de prendre la mesure de la situation. Ça fait des années que ces régions de l’ex-RDA sont en roue libre, gangrenées par les privatisations, la fuite des jeunes et la montée d’une droite ultra-réactionnaire. Mais les réponses politiques sont au point mort. On laisse faire, on se bouche le nez, en espérant que ça finisse par disparaître tout seul. Spoiler : ça ne marche pas comme ça.

Le pire, c’est que l’histoire se répète. La Thuringe, cette région qui a déjà permis au parti nazi de s’installer dans les années 1930, est en train de replonger dans ses vieux démons. L’AfD, sous Höcke, est devenu un repaire pour les néonazis et les identitaires. Et ça marche. Les électeurs, déboussolés par des décennies de gestion catastrophique, se tournent vers cette alternative extrémiste qui ne fait que les plonger encore plus dans la haine et la division.

Et que dire des autres partis ? La CDU, embourbée dans ses querelles internes, se tâte toujours à savoir si elle doit faire alliance avec ces fachos pour garder un bout de pouvoir. Quant aux partis de gauche, comme Die Linke ou le SPD, ils sont à la traîne, incapables de proposer une vraie solution pour contrer cette marée brune.

Et pendant ce temps-là, les petits villages et les bourgades d’Allemagne de l’Est continuent de sombrer dans l’obscurité. Les gens se réfugient dans une extrême droite qui leur promet du changement, tout en oubliant que ce genre de changement, c’est le chaos assuré. La montée du fascisme en Thuringe, Saxe et Brandebourg est une tache indélébile sur l’histoire récente de l’Allemagne, et si personne ne se bouge, elle va finir par contaminer tout le pays.

Alors quoi ? On laisse faire ? On continue de regarder ailleurs en espérant que ça passe ? Parce que si c’est le plan, ça va très mal finir. Il est a temps d’arrêter de laisser s’installer ce mainstream d’extrême droite et d’installer un putain de climat d’insécurité pour tous ces nazillons en carton !

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