En coulisses, ils n’ont qu’un mépris glacial pour les familles des otages, les traitant comme des merdes plutôt que de les soutenir. Ce régime d’extrême droite, avec Netanyahu à sa tête, préfère sacrifier ces familles sur l’autel de son pouvoir.
Tous les jours, ces familles qui ont déjà tout perdu se font insulter dans la rue et sur les réseaux sociaux. Elles sont traînées dans la boue non seulement par des anonymes haineux, mais aussi par leurs propres dirigeants. Comme le rapporte **Shomrim**, voici ce que les familles des otages entendent régulièrement : “C’est bien qu’ils aient tué vos enfants”, “J’espère que vous et votre fille mourrez à Gaza”, “Vous détruisez le pays”. Des mots glaçants qui résument parfaitement l’indifférence et la cruauté de ce gouvernement, bien plus intéressé par ses jeux de pouvoir que par la vie de ses propres citoyens.
Cette stigmatisation des familles des otages n’est pas nouvelle. Dès novembre, **Shomrim** avait tiré la sonnette d’alarme sur les premières attaques, qui sont depuis devenues des rafales constantes. Ces familles se rappellent des insultes dès les premiers jours après le massacre du 7 octobre. C’est à ce moment-là qu’Avichai Brodetz, de Kfar Aza, avait installé une chaise devant le quartier général de l’armée, entraînant avec lui d’autres familles d’otages. Très vite, les cris de mépris, les insultes et les bousculades ont suivi. Et l’État, au lieu de protéger ces familles, a préféré se taire et regarder ailleurs.
Prenez le cas d’Eli Elbag, père d’une otage à Gaza, qui s’est fait agresser par un mec en scooter. Ce dernier lui a balancé : “Vous êtes des traîtres de gauche, un danger pour Israël. J’espère que vous et votre fille mourrez à Gaza”. À l’époque, l’agresseur avait été arrêté et le public choqué. Mais aujourd’hui, ce genre d’incident, c’est devenu la routine, aussi bien dans la rue que sur les réseaux sociaux.
Et ce n’est pas tout. Il y a seulement trois mois, **Gadi Kedem**, dont la fille, le gendre et leurs trois enfants ont été assassinés le 7 octobre, a fini à l’hôpital après avoir été attaqué par deux militants de droite. Ils ont crié à sa femme Rauma : “Traîtres, c’est bien qu’ils aient tué vos enfants. Gauchiste, traîtresse, pute”. Et pour ajouter à l’horreur, le même soir, **Avi Marciano**, père de Noa, une otage assassinée, a également été agressé.
Ces cas extrêmes ne sont que la pointe de l’iceberg. Comme l’a tristement noté le journaliste Jackie Levy , dont la femme est liée à la famille Dan-Calderon de Nir Oz : “Vous ne trouverez pas un membre de la famille d’un otage qui s’est tenu dans la rue avec une photo de son proche et qui n’a pas reçu des insultes qui lui ont ôté l’envie de vivre. On nous a dit que nous ne voulions pas vraiment que les otages soient libérés, et que nous utilisions cette terrible tragédie pour réaliser des désirs politiques”. Quelle ignominie.
Les injures ont même atteint les otages libérés. **Adina Moshe**, en pleurant, a raconté comment “nous nous tenions au carrefour, juste les otages qui étaient rentrés, et un conducteur nous a fait un doigt d’honneur en disant ‘Salopes, dommage qu’on vous ait libérées’”. Même Yagil Yaakov, à peine 13 ans, a dû raconter sur Instagram les horreurs qu’il a reçues : “Pourquoi es-tu revenu ?” et “J’espère que tu as été tué à Gaza avec tous les autres enfants”.
Tout cela montre bien ce qu’est ce gouvernement, une théocratie fasciste et raciste. Netanyahu et ses sbires ne cherchent pas à libérer les otages. Ils cherchent juste d’abord à sauver leur propre peau politique, à tout prix pour ensuite génocider le peuple palestinien afin de réaliser leurs fantasmes messianiques. Peu leur importe que des familles soient brisées, humiliées, et traitées comme des traîtres. Ce gouvernement n’est rien de plus qu’une machine à broyer, sacrifiant sans vergogne ses citoyens pour perpétuer un système théocratique et suprématiste!