C’est pas une œuvre d’art, ce mur, c’est un cri de détresse, un cri qui dit : ” On n’en peut plus de vous regarder mourir faute de moyens ! “. Mais bon, au gouvernement, on préfère supprimer des poses d’interne. Tant qu’il reste des sous dans les caisses pour des payer les copains de McKynsey, que des patients canent aux urgences, c’est visiblement pas un souci. Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI) ne mâche plus ses mots, et à juste titre. On est en plein dans ce qu’ils appellent de la ” maltraitance institutionnelle “. Et comment ? En les laissant pourrir sur des brancards pendant des heures, voire des jours. Le SNPI le rappelle : une nuit aux urgences sur un brancard, et tu multiplies grandement tes chances de passer l’arme à gauche. Un scandale total, mais bon, le bloc bourgeois s’en tamponne, il préfère les cliniques privées des copains.
Les patients, qu’ils soient jeunes, vieux, malades ou en pleine forme, sont pris dans cette galère infernale où le temps devient un assassin silencieux. Et ceux qui en prennent le plus dans la gueule ? Évidemment, ce sont les plus fragiles, les plus âgés, ceux qui ont zéro chance de s’en sortir face à des délais de prise en charge de plus en plus longs. Sauver des vies, c’est visiblement secondaire pour ceux qui décident derrière leurs bureaux confortables.
Soignants au bord de l’implosion, patients à l’agonie
Mais c’est pas seulement les patients qu’on sacrifie sur l’autel de l’austérité. Non, on enfonce aussi les soignants dans un système déshumanisé, où ils ne sont plus que des robots qui suivent des protocoles à la con, sans plus aucune place pour l’empathie. Avant, être infirmier, c’était une vocation, aujourd’hui, c’est devenu une course contre la montre dans un job où t’es réduit à l’état de machine. Plus de place pour écouter les patients, plus de temps pour offrir des soins dignes de ce nom. Non, on les force à se transformer en techniciens du soin, à appliquer des ordres absurdes tout en se battant pour garder un minimum de dignité dans un système qui les méprise.
Et là, une question se pose : on va vraiment continuer comme ça ? Cette République dite sociale peut-elle encore garantir un accès à des soins de qualité pour tous ? Allez, soyons honnêtes, la réponse, elle est sous nos yeux. Le fossé entre les idéaux et la réalité est devenu un canyon. L’égalité dans la santé ? Pff, c’est du vent. Les soignants sont à bout, et c’est la population entière qui en paie le prix.
Un carnage organisé au nom de l’austérité
Pendant des décennies, les gouvernements ont joué aux apprentis sorciers, coupant à tour de bras dans les budgets de la santé, démantelant peu à peu l’hôpital public. Et maintenant, on en est là : des retards à n’en plus finir pour un simple examen, des admissions à la traîne dans des services spécialisés, des soignants qui courent partout en essayant de colmater les brèches d’un navire qui coule. Et tout ça pour quoi ? Pour économiser quelques ronds? Non pas seulement, c’est pour la privatisé et donc d’en réserver l’accès au plus privilégier. La santé comme nouveau symbole extérieur de richesse, voilà leur projet !
Alors que le bloc bourgeois répond a la crise en supprimant 1 500 postes d’internes en 2024, le SNPI réclame un “plan Marshall” pour sauver l’hôpital. Une sorte de solution miracle, un réveil de l’État pour enfin remettre la santé au cœur des priorités. Car ce sont des vies qu’on parle, pas des chiffres sur un putain de tableau Excel.
Maintenant, ça suffit. On ne doit plus se laisser marcher dessus pendant que ces têtes pensantes, bien au chaud dans leurs bureaux, jouent avec nos vies comme des pions sur leur foutu échiquier. En supprimant 1 500 postes, ils n’ont pas juste foutu le bordel, ils ont balancé un bidon d’essence sur un feu déjà brûlant. Eh bien, ce feu, c’est notre colère, c’est notre exaspération qui monte, qui déborde. Ça doit se transformer en un véritable brasier de révolte. C’est plus qu’une question de métier, c’est notre dignité qu’ils piétinent. Alors, qu’on soit infirmiers, aides-soignants, médecins ou simples travailleurs, on doit tous se lever, faire bloc, parce que cet hôpital public, c’est notre bien commun, notre seul rempart face à leur mépris. Faut que ça pète, faut que notre révolte leur claque à la gueule ! On doit leur montrer qu’on n’est pas prêts à crever en silence pendant qu’ils se gavent. Que cette goutte d’eau de leur mépris de classe est la goutte de trop!