Dès le départ, Musk n’a pas caché ses intentions : il voulait utiliser X pour peser sur le débat public, combattre ce qu’il appelle le ” virus woke ” et propager ses idéologies d’extrême droite. L’exemple le plus flagrant ? Son soutien sans détour à Donald Trump pour la présidentielle de 2024. Là où d’autres géants de la tech faisaient encore semblant de rester neutres, Musk s’en est carrément torché. Il a montré au grand jour ce qu’il est vraiment : un milliardaire décidé à tordre la réalité à son avantage.
Mais ce n’est pas tout. Musk a aussi bidouillé les algorithmes de X pour pousser les contenus les plus clivants. Le mec ne se contente pas de regarder le monde brûler, il balance l’essence et se marre en voyant les flammes. Il sait très bien que ce genre de contenu attire les foules, attise la haine, et garde les utilisateurs accros à leur fil d’actu. Plus c’est toxique, plus c’est mis en avant. Le résultat ? Un réseau social qui était censé informer est devenu une véritable usine à haine et à manipulation.
Ce n’est pas juste un problème de réseaux sociaux dégénérés, c’est un problème de société. En utilisant son pouvoir pour amplifier les discours les plus extrêmes, Musk joue avec le feu. Et ce n’est pas une métaphore. Prenons les émeutes de Southport au Royaume-Uni : organisées en grande partie via X, elles ont été amplifiées par Musk lui-même, qui a tweeté que ” la guerre civile est inévitable ” à cause de l’immigration massive. Ce tweet, vu par plus de 9 millions de personnes, n’a fait qu’attiser les tensions et pousser à la violence. Musk ne se contente pas de regarder le chaos, il y participe activement, tout en prétendant défendre la ” liberté “. Aux États-Unis, en Europe, au Brésil, il utilise X pour promouvoir les discours d’extrême droite, bloquer ou restreindre les comptes qui ne servent pas ses intérêts. En pleine campagne électorale au Brésil, il a même fermé le compte de l’opposant principal de Jair Bolsonaro, l’un de ses cahmarades idéologiques. Et le pire, c’est qu’il manipule tout sans aucun scrupule. En modifiant les algorithmes de X, en fermant l’accès aux données pour la recherche, il rend presque impossible toute forme de régulation ou d’analyse de l’impact de ses actions. Musk contrôle non seulement ce qu’on voit, mais aussi comment on le comprend. C’est un despotisme numérique pur et simple.
Il est clair que Musk et son X représentent une menace directe pour le progressisme. En amplifiant les discours de haine, en radicalisant les utilisateurs et en manipulant les débats publics, il contribue à diviser et à polariser la société comme jamais. Il est temps de remettre en question ce pouvoir démesuré et pourri que des types comme lui exercent sur nos vies et nos opinions. Parce qu’au fond, ce que Musk nous vend n’a rien à voir avec la liberté d’expression. C’est juste une mascarade pour donner plus de pouvoir aux puissants, diviser les gens, et surtout annihiler toute remise en question du néoliberalisme le plus radical avec des algorithmes pourris jusqu’à l’os.