En février, dans un élan qui frise le despotisme ministériel, Aurore Bergé, ministre chargée de la lutte contre les discriminations, a foulé aux pieds les principes de neutralité et d’équité de l’administration française. L’affaire commence comme un conte de fées pour Warda, une fonctionnaire compétente qui, après un processus de sélection rigoureux, se voit offrir un poste crucial pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la région Centre-Val de Loire. Mais ce qui s’annonçait comme une promotion va rapidement se transformer en cauchemar kafkaïen, révélant une pratique de gouvernance toxique et sectaire.
L’intervention de Bergé pour bloquer ce recrutement ne repose pas sur des critiques professionnelles mais sur une vindicte personnelle contre les orientations politiques passées de Warda, notamment son soutien à des idées de gauche et son engagement actif dans des mouvements sociaux tels que les « gilets jaunes ». La ministre, dans un excès d’autorité qui frôle l’abus de pouvoir, se permet d’annuler l’emploi déjà promis, plongeant ainsi la vie professionnelle et personnelle de Warda dans un chaos indescriptible.
Ce fait d’armes autoritaire de Bergé, loin d’être un acte isolé, s’inscrit dans une tendance plus large de manipulations politiques qui bafouent les règles les plus élémentaires de l’état francais. La justification faible de Bergé, invoquant une prétendue nécessité de neutralité, est un affront à l’intelligence, sachant que l’engagement politique de Warda n’entrave en rien sa capacité à exercer ses fonctions avec impartialité. Ce cas révèle un abus de pouvoir caractérisé où une ministre se permet de juger de la convenance politique des fonctionnaires, piétinant ainsi les principes qu’elle est censée défendre.
La défense maladroite de la ministre, qui évoque de manière vague des concertations insuffisantes durant le processus de recrutement, ne fait que souligner son mépris pour les procédures établies et sa volonté de contrôler l’administration publique comme s’il s’agissait d’une extension de son cabinet politique. Ce comportement n’est pas seulement déplorable ; il est dangereux. Il expose au grand jour une forme de gouvernance où les décisions sont prises non pas sur la base de l’intégrité ou de la compétence, mais selon des lignes idéologiques étroites, dictées par une seule personne.