Le débat Attal-Bardella : Une danse macabre entre la Macronie et le RN

Ah, la Macronie ! Toujours prête à jouer avec le feu pour s’assurer de rester au pouvoir. Le débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella, hiersur France 2, est l’exemple parfait de cette stratégie suicidaire. Ce duel télévisé entre le premier ministre et le candidat d’extrême droite est une farce, un jeu de dupes qui espère polariser encore plus le paysage politique, tout en légitimant les idées nauséabondes du fascisme.

Jordan Bardella, le charmant président du Rassemblement National (RN), a déjà montré un intérêt suspect pour les appartements privés de Matignon. Peut-être se voit-il déjà emménager ? En attendant, ce débat est une aubaine pour lui : mis sur un pied d’égalité avec le chef du gouvernement, il ne peut que gagner en légitimité. Et Attal ? Oh, il espère bien que ce spectacle télévisé réanimera l’électorat macroniste, qui semble pour le moment se prélasser dans une léthargie confortable.

Un débat gagnant-gagnant pour les meilleurs ennemis

Mais derrière cette façade, il y a Emmanuel Macron, le grand marionnettiste. Celui qui, en 2019, avait déjà utilisé la bipolarisation entre “populistes” et “progressistes” pour s’assurer une place au soleil. Aujourd’hui, il réactive le bon vieux duel entre “gentils” et “méchants”, un stratagème destiné à relancer un front républicain moribond que lui et ses sbires ont maintes fois enterré. Gabriel Attal, son fidèle lieutenant, n’est que le dernier pantin en date à servir cette stratégie cynique.

En 2022, Macron refusait de débattre avec les autres candidats à la présidentielle, préférant se projeter directement face à Marine Le Pen. Il s’est appliqué à dévitaliser les vieux partis, siphonnant les idées de la droite tout en étrillant Valérie Pécresse. Résultat ? Il a favorisé la montée du RN. Même la loi “immigration” fin 2023, avec son débat sur la préférence nationale, a conforté l’extrême droite. Bravo, Emmanuel ! Tu as réussi à alimenter les flammes du fascisme comme personne le fit avant toi.

Une banalisation dangereuse

Macron joue un jeu dangereux. En 2017, il avait promis de détruire les “extrêmes”. Cinq ans plus tard, le RN obtenait 2,6 millions de voix de plus au second tour de la présidentielle et multipliait par dix son nombre de députés. Et maintenant, il continue à légitimer Jordan Bardella, louant même son “sérieux” lors des rencontres de Saint-Denis en août 2023.

Le débat Attal-Bardella illustre parfaitement ce mano à mano mortifère entre la Macronie et le RN. Un duel qui asphyxie la vie politique depuis 2017. Les oppositions, affaiblies et divisées, n’ont jamais su retrouver l’oreille des Français. Macron s’en lave les mains, se vantant d’avoir battu Le Pen deux fois, comme si ce qui arriverait après lui ne le concernait pas.

La stratégie de la peur

Mais pourquoi s’inquiéter ? Après tout, c’est Macron qui a façonné ce paysage politique polarisé pour son propre bénéfice. Il se pose en seul rempart contre l’extrême droite, tout en alimentant son ascension. Un coup de maître qui pourrait bien finir par nous coûter cher.

En fin de compte, ce débat n’est qu’un autre épisode de la comédie politique macronienne. Une farce où les acteurs principaux se partagent la scène, reléguant les autres candidats aux oubliettes. Une stratégie de la peur qui légitime les idées nauséabondes du fascisme. Macron joue avec le feu, et ce sont les principes mêmes de la liberté et de l’égalité qui risquent de partir en fumée. Mais qui sait, peut-être qu’un jour, on se réveillera enfin de ce cauchemar et on réalisera que la véritable menace n’a jamais été aussi proche. Et alors qui sait on prendra peut être enfin le taureau par les cornes et porteront le combat antifasciste.

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