Le NFP passe à l’offensive : Castets et Co. prêts à faire bouger les lignes dans une lettre ouverte aux français

Lucie Castets et son équipe du Nouveau Front populaire (NFP) ne font pas dans la dentelle. Juste avant leur rencontre avec Macron, ils ont balancé une lettre aux Français, histoire de bien montrer qu’ils ne comptent pas se tourner les pouces.  » L’inaction du président de la République est grave et délétère « , qu’ils disent.

Et on ne peut pas leur donner tort ! Ça fait des plombes que Macron joue les muets pendant que le pays s’enfonce dans la crise. Le NFP, lui, se pose en solution toute prête, avec des mesures claires pour améliorer le quotidien : augmentation du SMIC, réparation de l’hôpital public, revalorisation des salaires… Bref, ils promettent de remettre la machine en route.

Dans cette missive, cosignée par Fabien Roussel, Marine Tondelier, Manuel Bompard et Olivier Faure, ils s’adressent à tous les Français, qu’ils aient voté pour eux ou pas. Le message est simple :  » On est arrivés en tête, c’est notre devoir de former un gouvernement, de chercher des accords et de se mettre au boulot.  » Ils en ont sous le pied, et ils le montrent. Mais c’est surtout l’action qui compte, et ils le savent bien. Le pouvoir d’achat, les salaires, l’éducation, la santé… Tout ça, ça doit bouger, et vite. Le NFP a aussi des idées bien arrêtées sur la politique étrangère. Fini les demi-mesures : ils veulent une diplomatie  » au service de la paix « , disent-ils. Et pas juste pour faire joli : ils parlent de mettre un coup de pression sur la guerre en Ukraine, de décrocher un cessez-le-feu à Gaza et d’obtenir la reconnaissance de la Palestine.

L’inaction du président de la République est grave et délétère.

Mais bon, faut pas se voiler la face non plus. Malgré toutes leurs bonnes intentions, faut pas oublier que le NFP reste coincé dans les rouages bien huilés du système parlementaire. Leurs belles idées, si elles veulent voir le jour, vont avoir besoin d’un sacré coup de pouce. Et ce coup de pouce, ben c’est nous, les travailleurs, les militants, ceux qui se battent sur le terrain. Parce que sans la rue qui se fait entendre, les meilleures intentions risquent de se retrouver enterrées sous des montagnes de paperasse et de débats stériles à l’Assemblée.

Le NFP, même avec tout son programme qui envoie du lourd, n’aura pas les coudées franches tant qu’on ne sera pas tous là, à pousser derrière, à maintenir la pression. C’est bien joli de vouloir  » inventer une nouvelle manière de gouverner « , mais la vérité, c’est que sans nous, sans les luttes sociales et les mobilisations, ils ne feront pas long feu. Alors, ne nous y trompons pas : si le NFP veut vraiment faire bouger les lignes, il va falloir qu’ils comptent sur nous. Parce qu’au final, c’est toujours le peuple qui fait pencher la balance.

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