Rojava assiegé : cernée par les trahisons tribales et les attaques des régimes, la revolution resiste !

Le Rojava, ce territoire autonome qui émerge des décombres du Moyen-Orient, est bien plus qu’une simple région. C’est le symbole vivant d’une révolution radicale qui défie toutes les attentes et bouscule les puissances réactionnaires. Ici, dans le nord et l’est de la Syrie, les Kurdes, main dans la main avec d’autres groupes ethniques et religieux, ont osé bâtir une société différente. Une société basée sur la démocratie directe, l’égalité des genres, la justice sociale et l’autonomie. Une utopie vivante en pleine guerre, un rêve tangible où les peuples écrasés depuis des décennies par la tyrannie ont enfin pris leur destin en main.

Mais ce rêve dérange. Il dérange les despotes de Damas, d’Ankara et de Téhéran, tous ces régimes qui ne connaissent que la répression et l’asservissement. Car au Rojava, ce sont les femmes qui brandissent des armes aux côtés des hommes pour défendre leurs terres et leurs idéaux. Ce sont des conseils démocratiques qui prennent les décisions, et non des tyrans en cravate ou en uniforme. Ce modèle d’autonomie radicale met à mal les fondements mêmes de ces régimes réactionnaires qui ne tolèrent aucune forme de liberté. Alors, ils complotent, ils manipulent, ils essaient de détruire ce qui est en train de naître ici. Ils se servent des tribus arabes qu’ils manipulent comme de vulgaires pions pour semer le chaos et étouffer cette révolution avant qu’elle ne contamine le reste de la région.

Depuis 2023, les tribus arabes du Deir al-Zor, sous l’influence des régimes syrien et iranien, montent régulièrement au créneau pour tenter de faire vaciller l’administration autonome du Rojava. Mais ce n’est qu’une illusion. Leur rébellion, nourrie par la promesse de pouvoir et l’or noir des champs pétroliers, ne fait que révéler la peur des régimes autoritaires de voir cette révolution kurde s’étendre. La dernière offensive tribale, déclenchée le 7 août 2024, n’est qu’une nouvelle tentative désespérée d’anéantir l’expérience libertaire du Rojava. Et cette fois encore, elle a été réprimée avec force par les Forces Démocratiques Syriennes (FDS) déterminées à ne rien céder.

Ce soulèvement tribalo-réactionnaire n’est qu’une nouvelle marionnette dans les mains des régimes de la région. Il n’est rien de plus qu’une ombre du passé, des forces manipulées par des régimes rétrogrades pour tenter de maintenir un ordre archaïque. Le régime syrien, avec l’aide de l’Iran et de la Turquie, instrumentalise ces tribus pour reprendre le contrôle de Deir al-Zor, région stratégique riche en ressources naturelles. Mais ces trahisons ne suffiront pas à briser l’esprit révolutionnaire du Rojava. Les Kurdes, avec leurs alliés arabes et assyriens refuseront toujours de se soumettre, et continueront à défendre leur terre, leur autonomie, et surtout, leurs idéaux.

Le Rojava est une étoile qui brille dans l’obscurité d’un Moyen-Orient ravagé par la guerre et les tyrans. Une étoile qui refuse de s’éteindre, malgré les complots, malgré les trahisons.

Car ici, au Rojava, on ne se bat pas seulement pour un morceau de terre. On se bat pour une vision du monde où la liberté ne se monnaye pas, où les droits des femmes ne sont pas négociables, où chaque individu, peu importe son origine ou sa croyance, a sa place dans la société. C’est une lutte pour la dignité humaine, contre les tyrans de Damas, Ankara, et Téhéran, qui rêvent de ramener la région sous leur coupe répressive.

Le projet du Rojava n’est pas une simple tentative de survie dans un Moyen-Orient en ruines. C’est une révolution, une véritable révolution dans le sens le plus noble du terme. Une révolution qui a renversé les rapports de pouvoir traditionnels, qui a jeté aux oubliettes le patriarcat et la domination de l’État centralisé. Ici, on construit une société décentralisée où les décisions se prennent au niveau local, où l’écologie est au centre des préoccupations, où la justice sociale est un fait et non une promesse vide. Ce modèle, qui combine démocratie directe, égalité des genres et coexistence pacifique entre différentes communautés, est une menace directe pour tous les régimes autoritaires de la région.

Les puissances mondiales, notamment les États-Unis, jouent un rôle ambigu dans ce conflit. Tout en soutenant militairement les FDS pour des raisons géopolitiques et énergétiques, ils se gardent bien de s’engager pleinement dans la défense du projet révolutionnaire du Rojava. Ils préfèrent jouer sur plusieurs tableaux, négociant avec les régimes syriens et turcs tout en fournissant un soutien limité aux Kurdes. Leur but n’est pas de protéger cette révolution, mais d’assurer leurs propres intérêts stratégiques. Mais le Rojava ne compte pas sur ces alliances, sa force réside ailleurs : dans la volonté inébranlable de son peuple de vivre libre.

Les attaques des tribus, téléguidées par les régimes réactionnaires, sont loin d’avoir abattu le Rojava. Les Kurdes et leurs alliés savent que le chemin est long et semé d’embûches, mais ils ne reculeront pas. Cette révolution, forgée dans la lutte contre l’État Islamique et les dictatures de la région, ne peut être écrasée par quelques chefs de tribus manipulés par des tyrans.

Le Rojava représente l’espoir, non seulement pour les Kurdes, mais pour tous ceux qui croient encore en un avenir où la liberté, l’égalité et la justice peuvent prévaloir dans une région déchirée par des décennies de guerre et d’oppression. Cette révolution est vivante, et tant qu’il y aura des hommes et des femmes prêts à se battre pour elle, elle continuera de briller comme un phare dans l’obscurité du Moyen-Orient. Les régimes de Damas, d’Ankara et de Téhéran peuvent bien comploter, mais ils ne pourront jamais éteindre la flamme du Rojava.

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