Le RN nous vend l’idée d’un avenir radieux avec une électricité nucléaire et sans éoliennes ni panneaux solaires. Mais la réalité industrielle est tout autre. Le prochain réacteur nucléaire en France ne sera pas opérationnel avant 2038, au mieux. D’ici là, Bardella et ses acolytes doivent parier sur la prolongation improbable des réacteurs actuels au-delà de cinquante ans. Et même s’ils y parviennent, ces réacteurs en fin de vie produiront moins d’électricité.
Le RN devra donc construire de nouvelles centrales à gaz, plus polluantes et coûteuses, ou augmenter les importations d’électricité. Tout en voulant sortir des mécanismes de fixation des prix du marché européen, bardella rêve d’établir un prix français pour l’électricité, basé uniquement sur la production nationale. Résultat : une électricité plus chère et des factures qui s’envolent pour les Français.
Des contradictions flagrantes
Prenons les transports, par exemple. Bardella propose d’abroger l’interdiction de la vente de voitures à moteur thermique en 2035. Pourtant, il déclarait en avril 2023 que “le défi du XXIe siècle, c’est la fin inévitable de l’ère des énergies fossiles”. Les véhicules thermiques, alimentés par le pétrole, sont l’un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre. Et voilà qu’il veut retarder la transition vers le véhicule électrique, augmentant notre dépendance au pétrole importé de pays comme l’Arabie saoudite ou les États-Unis.
S’opposer au développement de la transition énergétique ne fera qu’accroître les émissions de gaz à effet de serre et alourdir la facture pour les ménages européens. Tout cela plombera également la balance commerciale française, déjà fragile avec des importations de pétrole et de gaz atteignant 60 milliards d’euros en 2023. On est bien loin du “paradis énergétique” promis par bardella.
L’illusion de la souveraineté énergétique
Bardella et ses sbires nous promettent une France énergétiquement souveraine. Mais leurs propositions ne mènent qu’à une plus grande soumission aux fluctuations des prix internationaux du gaz et du pétrole. Le RN rêve d’un monde où la France, isolée du marché européen de l’électricité, payerait plus cher pour importer de l’énergie en période de pénurie. Un programme de “soumission plutôt que de souveraineté”, comme l’a si bien dit l’expert Nicolas Goldberg.
En résumé, les propositions énergétiques de bardella sont un ramassis de contradictions et d’incohérences. Il promet monts et merveilles, mais ses plans ne feront qu’aggraver la situation énergétique de la France. Les Français paieront plus cher, respireront un air plus pollué et dépendront encore plus des importations étrangères.
Les beaux discours du RN ne sont que des illusions dangereuses. Bardella et son parti fasciste se moquent bien de l’avenir énergétique de la France. Ils préfèrent jouer la carte populiste, flattant les peurs et les ressentiments, tout en nous menant droit dans le mur. Ne nous laissons pas berner par leurs promesses fallacieuses. La vérité est que leur “paradis énergétique” est un véritable cauchemar en devenir.