Les dockers ne lâchent rien : une grève historique éclate aux États-Unis, une première depuis près de 50 ans.

Et franchement, il était temps que ça pète ! Depuis le 1er octobre, près de 40 ports de la côte Est et du Sud sont bloqués, alors que les travailleurs en ont ras-le-bol de voir les gros bonnets de l’Alliance maritime (USMX) engranger des profits records, pendant qu’eux, qui ont maintenu les ports ouverts en pleine pandémie, se battent encore pour des salaires décents et des conditions de travail dignes de ce nom.

Harold Daggett, à la tête du syndicat qui représente 85 000 dockers, a clairement annoncé la couleur :  » On est prêts à se battre aussi longtemps qu’il faudra !  » Le contrat social a expiré, et malgré des mois de discussions, l’USMX refuse de lâcher l’affaire. Résultat : les dockers ont levé les piquets de grève et ils sont soutenus par des travailleurs maritimes du monde entier. Le gouvernement de Biden, lui, appelle l’USMX à faire une offre « équitable » aux travailleurs. Mais pendant ce temps-là, les profits continuent de pleuvoir pour les patrons.

Les dockers demandent juste leur part du gâteau, après avoir bossé sans relâche pendant la crise sanitaire. Et pourtant, l’USMX tente de faire passer leur demande de 77% d’augmentation comme une exagération. Ils offrent un misérable 50% de hausse salariale et osent prétendre avoir fait leur part pour éviter cette grève. Foutaises !

Les travailleurs ne demandent pas la lune : ils réclament juste des salaires décents et l’arrêt de l’automatisation qui menace leurs emplois. Face à une alliance patronale qui tente de minimiser l’impact, la réalité est simple : cette grève va coûter cher. Peut-être qu’en voyant les milliards partir en fumée, l’USMX finira par comprendre que les dockers ne sont pas là pour rigoler.

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