Sous prétexte de “neutraliser” le Hezbollah, Israël déploie des tanks et des troupes à travers le sud du Liban, bombardant sans distinction des zones civiles et des infrastructures vitales. La banlieue sud de Beyrouth n’est plus qu’un amas de ruines, les villages libanais s’effondrent sous les bombes, et les civils meurent par centaines. Voilà la véritable nature de cette offensive : un massacre colonial maquillé en mission sécuritaire.
Ce qui avait été annoncé aux États-Unis comme une intervention “limitée” visant les infrastructures du Hezbollah est, comme toujours avec Israël, une supercherie. En réalité, cette invasion massive vise à terroriser, à affaiblir, à détruire un pays déjà dévasté par des décennies d’ingérences israéliennes. Et que fait la communauté internationale ? Rien, ou presque. Les appels à la retenue de l’ONU, les discours timides de “désescalade” ne sont que des murmures dans le vacarme des frappes aériennes israéliennes.
Soyons clairs : Israël mène une guerre coloniale. Cette invasion n’est que le dernier acte d’une répression systématique, d’une machine de guerre qui ne recule devant rien pour maintenir sa domination sur les peuples de la région. La vérité est que ce ne sont pas les infrastructures militaires qui sont visées, mais le peuple libanais lui-même. Israël cherche à étouffer toute forme de résistance, à écraser dans le sang toute tentative de contestation de son emprise.
Israël justifie cette agression en invoquant sa “sécurité”, mais la sécurité des civils libanais, palestiniens ou même israéliens, ne compte visiblement pour rien. Les vies brisées, les familles décimées, les infrastructures réduites en poussière ? Juste des dommages collatéraux dans la logique implacable d’un État qui n’a que faire du droit international ou des droits humains.
Cette guerre est une guerre de conquête. Il ne s’agit pas d’une défense légitime, mais d’une démonstration de force destinée à rappeler à tout le Moyen-Orient qu’Israël ne se laissera jamais entraver dans ses ambitions expansionnistes. Le Hezbollah, comme toutes les forces de résistance de la région, est dans le collimateur, non parce qu’il représente une menace militaire crédible, mais parce qu’il incarne la révolte légitime contre des décennies d’occupation et d’humiliations.
L’invasion israélienne au Liban n’est qu’un énième épisode dans une longue histoire de répression coloniale qui dure depuis trop longtemps. Tant que la communauté internationale continuera de détourner les yeux, Israël poursuivra sa politique de violence sans retenue, sans jamais avoir à rendre des comptes.
Cette invasion ne fera qu’aggraver la situation, enflammant encore plus une région déjà au bord de l’explosion. Mais peut-être est-ce là l’objectif d’Israël : déstabiliser pour mieux régner, diviser pour mieux contrôler. Tant qu’ils continueront à bombarder des villes, à tuer des civils, et à piétiner le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, il n’y aura ni paix ni sécurité, ni pour Israël, ni pour ses voisins.