Macron et sa « Mission » en Nouvelle-Calédonie : Une farce de plus

Emmanuel Macron, toujours prompt à sortir le grand jeu pour masquer son incompétence, a décidé de nommer une « mission » pour soi-disant rétablir le dialogue en Kanaki. Après plusieurs jours d’insurrection, notre cher président pense qu’envoyer trois hauts fonctionnaires peu connus, c’est la solution miracle pour éteindre un incendie qu’il a lui-même allumé. Eh bien, bonne chance avec ça !

Alors, qui sont les heureux élus de cette mission ? Éric Thiers, Frédéric Potier et Rémi Bastille. Des noms qui vous disent quelque chose ? Probablement pas, et ce n’est pas surprenant. Éric Thiers, directeur de cabinet de la ministre de l’Éducation nationale Nicole Belloubet, est présenté comme un spécialiste des révisions constitutionnelles. Frédéric Potier, cadre à la RATP, et Rémi Bastille, préfet du Doubs, complètent ce trio. Des experts en déconnexion, en somme.

Dépassionner le débat: La tactique du gouvernement

Macron pense pouvoir éviter un procès en incompétence en choisissant des hauts fonctionnaires au lieu de personnalités politiques. Le nom d’Édouard Philippe, véritable connaisseur du dossier, avait été évoqué mais écarté. La Raison ? La volonté de « dépassionner » un débat qui porte sur un sujet qui touche au plus profond des entrailles des partisans de l’indépendance comme des loyalistes. Entrailles éviscérés par les réformes du corps électoral voulu par Macron. Rien que ça !

Comme si celà ne suffisait pas, les objectifs de cette mission sont aussi clairs que les promesses de campagne de Macron. L’entourage du président reste flou, arguant que « le cadre de cette mission pourrait évoluer en fonction des échanges ». Autrement dit, on improvisera comme d’habitude. Le FLNKS, le parti des indépendantistes, attend des annonces concrètes pour impulser un nouveau dialogue. Mais bon, ne rêvons pas trop, hein.

Le dégel du corps électoral : Une allumette dans un hangar rempli de dynamite

Le cœur du problème ? Le dégel du corps électoral. Macron reste ferme : sans accord entre indépendantistes et loyalistes, le Congrès se réunira avant la fin juin. Une belle façon de mettre le feu aux poudres et de laisser un mois aux « experts » pour dénouer la situation. Le député Philippe Dunoyer redoute le pire, et il a bien raison.

En résumé, Macron nous offre une nouvelle farce. Envoyer trois hauts fonctionnaires pour rétablir le dialogue en Kanaky, c’est comme mettre un pansement sur une jambe de bois. Les véritables enjeux, les réalités locales, tout cela semble secondaire pour un président plus préoccupé par son image que par des solutions concrètes. Bienvenue dans la Macronie, où les illusions sont maîtresses et les solutions, des mirages.

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