Médiapart révèle les méthodes indignes de la CFTC dans l’entreprise ferroviaire STO.

Le patronat n’y vois rien à redire et la hiérarchie de ce syndicat non plus.

Lors des élections syndicales 2023 de l’entreprise STO (ça ne s’invente pas), les candidats de la liste CFTC (Confédération Française des Travailleurs Chrétiens) ont bafoué toutes les règles du scrutin. Les barbouzes menacent, se pointent au domicile des salariés pour récupérer les enveloppes et remplacer les bulletins qu’elles contiennent par ceux de leur liste. 400 à 500 bulletins seraient concernés sur les 1113 dépouillés.

Score final : 76% de bulletins pour la CFTC, passant ainsi de 364 voix en 2019 à 851 en 2023. Ce score pourrait faire pâlir nombre d’autocrates dans le monde.

Dans son article, Médiapart publie une compilation de vidéos que les membres de la CFTC ont filmé puis partager sur leurs boucles de discussions. On y voit quelques tocards se pointer aux domiciles d’un salarié pour récupérer les enveloppes. On les voit les ouvrir, en retirer les bulletins des autres listes pour les remplacer par les leurs tout en se vantant de mettre « le bon bulletin ». Dans les échanges on découvre des menaces à l’encontre de salariés ainsi que d’autres représentants syndicaux.

La direction de STO a apporté, lors de ces élections, un soutien sans faille aux membres de la liste CFTC, leur permettant d’avoir un nombre d’heures illimitées pour faire leur campagne mafieuse. Pire, aujourd’hui elle ne voit rien à redire si ce n’est que pour la prochaine élection, le vote sera peut être électronique pour permettre à ces parasites de faire la même chose, mais sans laisser aucune trace.

La hiérarchie de la CFTC ne voit aucun problème, expliquant que ce serait les salariés qui auraient demandé aux membres de la liste de venir récupérer les bulletins. Pire encore, elle justifie cela en expliquant que les travailleurs et travailleuses de l’entreprise ont des difficultés à lire et à écrire pour justifier cette méthode. La fédération ajoute que les menaces et les insultes n’en sont pas, mais les attribut au langage de terrain dans le secteur du bâtiment. La malhonnêteté est totale et le mépris de classe apparaît au grand jour.

La CFTC, issue d’une alliance entre le patronat et l’église pour contrer l’hégémonie de la CGT, reste fidèle à son histoire et ce sont toujours les salariés qui trinquent.

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