Mélenchon, Faure et Macron : le bal des ambitions personnelles

Cinq jours après la démission de Michel Barnier, Macron a organisé une petite sauterie à l’Élysée avec les chefs des principaux partis, sauf LFI et RN.

Objectif ? Discuter d’une  » méthode  » pour gouverner sans se faire censurer à chaque virage. Résultat ? Macron promet un nouveau premier ministre sous 48 heures et affirme qu’il restera jusqu’en 2027, coûte que coûte.

Olivier Faure, toujours prêt à vendre la gauche pour un bout de pouvoir, propose un marché : pas de 49.3 en échange d’un premier ministre PS et d’une trêve sur les motions de censure. Marine Tondelier, des Verts, se dit satisfaite d’une promesse floue de Macron de ne plus compter sur le RN pour gouverner. Du flan, mais ça leur suffit pour rêver de strapontins.

Pendant ce temps, Laurent Wauquiez joue le puriste affirmant qu’il ne négociera pas avec des gens qui n’ont pas ses  » valeurs « . En clair : il veut juste garder sa position d’arbitre sans se mouiller.

Et Mélenchon, fidèle à lui-même, hurle à la trahison. Pour lui, Faure et Tondelier ne sont que des pantins dans le théâtre de Macron. Mais derrière ses grandes envolées sur l’union de la gauche, il y a son obsession : provoquer une élection anticipée pour se poser en unique sauveur présidentiable.

Faure lui renvoie la balle en l’accusant de  » briser l’union de la gauche  » pour servir son propre agenda.  » Tout ce qu’il fait, c’est pour son destin personnel « , balance-t-il. Et on devine qu’il n’a pas tout à fait tort.

Pendant que ces égos s’affrontent pour leur part du gâteau, les usines ferment, le capital engraisse, les Français galèrent, et le spectacle continue. Rien de neuf au royaume des politicards: beaucoup de bruit, peu d’actions.

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