Cet événement n’a hélas rien d’un cas isolé et s’ajoute à une longue liste d’enlèvements de masse dans les écoles du pays.
Depuis plusieurs années maintenant, le pays est en proie à une terrible vague d’insécurité, principalement provoquée par des actions jihadistes.
Ces attaques se comptent en centaines, voire en milliers, et ont généralement pour but de demander une rançon contre le relâchement des personnes kidnappées.
Certaines personnes enlevées ne sont malheureusement jamais retrouvées et restent portées disparues, parfois depuis plus de 10 ans.
Quelques ONG et associations de défense des droits, comme Amensty International, dénoncent vivement ces événements, sources de traumatismes, de violences et de terreurs pour des milliers d’enfants et de familles, mais n’ont pas les moyens techniques et financiers de fournir une aide concrète.
Au delà de ça, rien ou presque ne semble être fait pour lutter sur le fond contre ces horreurs, qu’il s’agisse des pouvoirs locaux ou de la communauté internationale.
Les populations civiles doivent alors se contenter de promesses creuses, sans conséquences, et sont dans les faits abandonnées à leur sort.