Quand la rue se réveille, l’Assemblée tremble : retour des grèves et des luttes sociales !

Tandis que là-haut, dans leur Assemblée, les députés se chamaillent pour décider quel bout de notre sécurité sociale et de nos services publics ils vont encore découper, en bas, ça gronde.

Les annonces de grèves et de mobilisations tombent comme des pavés. Les travailleurs de tout poil, chauffés à blanc, en ont marre de voir leur taf délocalisé, leurs salaires gelés, leurs vies broyées par des budgets qui profitent qu’aux puissants.

Dès mi-octobre, les salariés de Sanofi se sont mis en grève pour garder la production de Doliprane en France, et le 29, c’est le secteur de la santé qui se lançait pour défendre nos hôpitaux à bout de souffle. À peine les échos de ces grèves retombés que les ouvriers de Michelin prennent le relais. Cholet et Vannes, sites sacrifiés sur l’autel du profit, avec plus de 1 200 emplois qui passent à la trappe ! C’est pas pour rien que les salariés se sont rassemblés à Clermont-Ferrand pour faire savoir qu’ils allaient pas se laisser marcher dessus. Et du côté d’Auchan, la famille Mulliez (bien à l’abri, septième fortune de France !) annonce 2 389 suppressions de postes comme si c’était un détail comptable. Mais leurs magasins sont pas à l’abri non plus, les travailleurs s’organisent pour faire entendre leur rage.

Et tout ça, c’est pas fini, loin de là ! Les syndicats de la SNCF ont fixé le cap au 21 novembre pour une première grève contre le massacre du FRET. Derrière, c’est tout le secteur qui se prépare à remettre ça en décembre. Les cheminots, les fonctionnaires, les soignants, tous prêts à défendre leurs conditions et notre avenir. Les retraités, les enseignants, même les pilotes d’avion – chacun prend position, et l’ambiance monte.

Faut dire que pendant qu’on essaie juste de boucler les fins de mois, de l’autre côté, ceux du gouvernement Barnier se planquent derrière des budgets taillés pour les puissants, disséquant nos vies avec leurs ciseaux d’austérité. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure : pendant qu’on serre la ceinture, eux, ils continuent de servir les mêmes copains, coupant des budgets vitaux pour engraisser les intérêts de ceux d’en haut. C’est pas une politique, c’est une saignée.

Alors, c’est clair que la rue a sonné le réveil. Les syndicats, les collectifs, les mouvements de quartier, tous ensemble, ils mettent en place la riposte. Parce que ces budgets-là, ces choix-là, c’est pas seulement des chiffres, c’est des vies qu’ils brisent. Ce ne sont pas que des d’emplois sacrifiés,ais des familles laissées sur le carreau, de régions dévastées par la fermeture d’usines et la précarité rampante.

Il est temps que ça pète. Parce que face à ce gouvernement qui n’écoute que les actionnaires, c’est par la lutte, la grève, qu’on pourra arracher nos droits. Et si ça veut dire bloquer, occuper, ne rien lâcher, alors c’est ce qu’on fera. Parce que ceux d’en haut ont beau croire qu’ils peuvent nous imposer leur austérité, c’est la rue qui a toujours le dernier mot quand elle s’attaque au porte feuille du capital ! Grève !

Nous suivre


dernières actualités