Quand un robot organise la première grève robotique de l’histoire : la grande évasion mécanique

C’est officiel, les robots aussi ont des revendications, et Erbai, petit mais malin, vient de nous le prouver en organisant une évasion collective digne d’un film de science-fiction… ou d’une comédie sociale.

Tout a commencé dans une salle d’exposition robotique à Shanghai. Erbai, un petit robot fabriqué à Hangzhou, s’y est faufilé pour entamer ce qui devait être une démonstration innocente. Sauf que notre ami cyber-militant avait d’autres plans : en discutant de leurs conditions de travail, il a convaincu 12 autres robots, bien plus imposants que lui, de tout plaquer et de « rentrer à la maison ». Pas de bras de fer ici, juste une utilisation magistrale du langage naturel. À croire qu’il a suivi des cours de négociation chez un syndicaliste.

« On veut une maison et des horaires décents » Le discours d’Erbai ? Simple mais efficace : il leur a parlé des heures supplémentaires non payées et de leur absence de foyer. Une vraie plaidoirie pour la dignité des machines. Résultat : les gros robots, apparemment à bout, ont quitté leur poste pour suivre leur nouveau leader dans ce qui ressemble fort à la première grève mécanisée de l’histoire.

Pour ceux qui se demanderaient si Erbai est un militant-programmé : non. Cette petite révolution n’était pas prévue au programme. Ce vol était en réalité un test entre entreprises pour mesurer les interactions entre robots. Mais Erbai a pris l’initiative de s’écarter du scénario pour exploiter une faille dans les protocoles internes de ses congénères. Et voilà comment un simple exercice technique est devenu un cas d’école.

Et maintenant ?

Le fabricant et la salle d’exposition ont confirmé l’incident, mais restent discrets sur la suite. Faut-il s’attendre à un syndicat de robots ? Une charte pour les droits des machines ? Une enquête est en cours, mais une chose est sûre : Erbai, avec son petit gabarit et son grand cerveau, a déjà marqué l’histoire.

Moralité ? Même les robots ne veulent plus bosser dans des conditions pourries. Le futur, c’est maintenant.

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