Rapport explosif de l’ONU: Un soufflet cinglant aux accusations israélienne contre l’UNRWA

La déflagration politique est palpable : Catherine Colonna, armée des faits, a livré un rapport sur l’UNRWA qui balaie avec fermeté les accusations infondées d’Israël. Depuis février, l’ancienne ministre française des Affaires étrangères, mandatée par l’ONU, a scruté les allégations d’Israël prétendant que l’Unrwa abritait des terroristes en son sein. Les conclusions sont sans appel et divergent radicalement des assertions israéliennes.

Israël face à ses contradictions

Le tableau dressé par Israël depuis janvier s’effondre sous le poids des évidences. Netanyahu et son gouvernement clament haut et fort que l’UNRWA est un nid d’agents terroristes, impliqués dans des atrocités. Mais lorsque poussés à fournir des preuves, ils se retrouvent les mains vides. L’absence de réponses aux multiples requêtes de l’UNRWA pour des preuves concrètes laisse Israël dans une position embarrassante.

La neutralité de l’UNRWA : un mythe ?

Le rapport de Colonna, enrichi par l’expertise de trois instituts de recherche nord-européens, démonte méthodiquement l’idée d’une UNRWA complice de terrorisme. Aucun des membres du personnel de l’Unrwa n’a été identifié par Israël comme préoccupant depuis 2011, malgré des vérifications régulières. Ce constat ébranle sérieusement la crédibilité des diatribes israéliennes contre l’organisation onusienne.

L’acharnement humanitaire de l’UNRWA reconnu

Au-delà de la réfutation des accusations, le rapport Colonna ne manque pas de souligner l’importance cruciale de l’UNRWA dans le paysage humanitaire de Gaza. En pleine crise, l’agence continue de déployer des efforts héroïques pour fournir assistance et espoir aux Palestiniens asphyxiés par le blocus et les conflits. Son rôle est jugé “irremplaçable et indispensable”, un camouflet à ceux qui souhaiteraient la voir disparaître.

La politique du pire

Cette situation révèle la dangereuse politique de certaines puissances qui, tout en clamant chercher la paix, alimentent en sous-main les tensions. L’attitude d’Israël, couplée au soutien inconditionnel de certains alliés, pose la question de leur réelle volonté de voir émerger une solution équitable au conflit israélo-palestinien.

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