Jean, 58 ans, opposant farouche au projet d’autoroute A69, a vécu l’enfer chez lui à Albi. Les forces de l’ordre, en véritable commando, ont débarqué chez lui pour une arrestation d’une violence inouïe. Plaqué au sol devant sa famille horrifiée, Jean ressort avec des fractures multiples au visage : sinus, maxillaire, arcade zygomatique. Une véritable boucherie humaine, nécessitant des soins médicaux urgents après une garde à vue humiliante.
Une Répression qui Ne Connait Plus de Limites
Pourquoi tant de violence ? L’État veut faire taire les voix dissidentes. Jean, un simple père de famille, a dû se soumettre à une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Le verdict ? Dix mois de prison avec sursis. Son crime ? Avoir prétendument renversé un gendarme lors d’une tentative de ravitaillement de militants. Une accusation grotesque, qui masque mal la volonté de réprimer par tous les moyens.

Ce qui choque encore plus dans cette affaire, c’est la sévérité des accusations contre Jean. L’un des gendarmes aurait reçu 45 jours d’interruption temporaire de travail (ITT). Un chiffre surréaliste, rarement attribué même dans des cas de blessures gravissimes. Pourquoi une telle exagération ? Pour justifier une répression féroce et disproportionnée.
La Justice, Complice de la Répression
Les critères d’évaluation des dommages corporels sont manifestement biaisés. L’injustice est flagrante : Jean est broyé par un système judiciaire complice des forces de l’ordre. Comparons : des manifestants éborgnés reçoivent moins de jours d’ITT. La réponse judiciaire est une farce cruelle et cynique.
Cette affaire met en lumière une vérité dérangeante : les militants sont systématiquement criminalisés. Le cas de Jean montre à quel point la justice et la police sont prêtes à tout pour briser l’opposition. On parle de » démocratie « , mais où est l’équité quand les peines infligées ne correspondent en rien à la gravité des actes reprochés ?