Lloyd Austin, secrétaire américain de la Défense, a jeté un pavé dans la mare lors d’une récente audience au Congrès en annonçant le réexamen et le retard d’une importante livraison d’armes destinée à Israël. Cette décision est survenue dans le contexte des récentes offensive sur Rafah, mettant en lumière une tentative prudente mais réel des États-Unis de lier leur soutien militaire à la protection des civils dans la région.
“Nous n’avons pas encore pris de décision finale,” a expliqué Austin, en Israël, cette annonce a été mal accueillie, les officiels exprimant des inquiétudes sur l’impact potentiel de ce retard dans les négociations avec le Hamas.
Entre-temps, la situation à Gaza continue de se détériorer. Des découvertes macabres d’un nouveau charniers à l’hôpital al-Shifa, la fermeture de la principale maternité à Rafah par l’ONU, et un bilan qui s’alourdit avec les bombardements récents sur Rafah montrent l’escalade tragique du conflit.
Les critiques à l’international s’intensifient avec des appels comme celui de Matthew Miller, porte-parole du Département d’État américain, qui qualifie le niveau d’aide arrivant à Gaza d’”inacceptable”. Ce contexte dramatique met en relief l’urgence de repenser les politiques de soutien armé, non seulement en termes de stratégie mais aussi de responsabilité humanitaire.