Mardi 30 juillet, on comptabilisait déjà 195 antennes-relais hors service et des perturbations dans 17 départements. Les utilisateurs ont dû se contenter d’une connexion internet aussi lente qu’un escargot sous tranquillisants. Un geek furieux a même documenté un trajet de données passant par Singapour et le Canada pour relier Lyon à Roubaix. Bref, c’est le chaos numérique total.
Le gouvernement, fidèle à ses habitudes, a réagi par la voix de Marina Ferrari, secrétaire d’Etat chargée du Numérique, dénonçant des « actes lâches et irresponsables ». La Fédération Française des Télécoms, pour ne pas être en reste, a pointé le lien avec les JO et condamné ces actes de sabotage qui, selon elle, affectent « la vie des Français ».
Sur le terrain, les techniciens s’arrachent les cheveux à réparer les dégâts. À Capestang, Contrisson, Sermaize, Montélimar, Le Rove, et d’autres endroits, des câbles ont été méthodiquement sectionnés, paralysant des milliers de foyers, d’entreprises et même des infrastructures publiques comme les tribunaux et les aéroports.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « dégradations commises sur des dispositifs de relais de télécommunications » et « atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée ». La police judiciaire et la gendarmerie nationale sont sur le coup. La piste de groupuscules « anarchistes violents d’ultra gauche » est explorée, histoire de pointer du doigt les méchants.
Bref, alors que les JO continuent de faire rêver les foules, les autorités courent un vrai marathon pour sécuriser les infrastructures numériques et empêcher que les saboteurs ne viennent encore gâcher la fête. Les fossoyeurs du rêve olympique ont frappé, et ça pique.