Face à cette absence de réponse des autorités, c’est le peuple qui s’est mobilisé. Associations de quartier, syndicats comme la CGT, agriculteurs avec leurs tracteurs… Tous ont pris les choses en main pour apporter nourriture, vêtements, bottes et tout le nécessaire aux sinistrés. Mais les institutions nous ont mis des bâtons dans les roues, en bloquant l’accès aux zones sinistrées. Résultat : des gens se retrouvent sans voiture, sans emploi, et de nombreuses petites entreprises sont à l’agonie. Le métro ? Hors service, complètement effondré.
C’est révoltant. Des scientifiques comme Antonio Turiel nous avaient pourtant avertis que ces désastres allaient arriver si on continuait à jouer avec la planète comme on le fait. Et on le sait tous ici : la tragédie du peuple devient toujours une opportunité de profit pour certains. Et maintenant, l’extrême droite essaye de s’infiltrer dans les groupes d’entraide, et a même provoqué la manif du 9 novembre, où près de 200 000 personnes se sont rassemblées pour exiger la démission de Mazón, le principal responsable de ce fiasco.
Ceux qui méritent d’être accusés ne manquent pas. Les employeurs refusent de collaborer, ils forcent leurs employés à venir bosser, même si ceux-ci n’ont plus de voiture pour se déplacer. La classe politique passe son temps à se rejeter la faute, et les médias vont bientôt tourner la page, comme si de rien n’était.
C’est une négligence criminelle, ni plus ni moins. Mais, au milieu de tout ça, il y a une chose qui donne un peu d’espoir : la solidarité des jeunes, qui s’organisent et se battent pour aider, main dans la main, sans attendre l’aide de ceux qui nous ont laissés tomber.