Dans un contexte de prise de conscience écologique globale, les compagnies aériennes à bas coût, comme Transavia, easyJet, et Ryanair, décollent vers des sommets de pollution. Selon une étude de l’ONG Transport & Environment, l’augmentation frénétique des activités de ces transporteurs bon marché depuis 2022 pousse les émissions de CO₂ du secteur aérien français à des niveaux alarmants.
Ces compagnies, championnes des prix réduits mais aussi des émissions de gaz à effet de serre, dominent le triste palmarès des plus grands pollueurs du ciel français. Avec un bond de 10 % des vols en 2023 par rapport à l’année précédente, représentant quelque 700 000 décollages, les chiffres sont éloquents : 20,3 millions de tonnes de CO₂ crachées dans l’atmosphère. Une hausse de 12,5 % qui souligne un paradoxe coûteux : moins cher pour le portefeuille, mais à quel prix pour la planète ?