Assez ! Il est temps de dénoncer sans ambages le scandale qu’est le système carcéral : une industrie de la souffrance, un monument à l’inefficacité crasse et à l’inhumanité flagrante. Les prisons, ces cloaques modernes, servent moins à corriger qu’à briser, moins à régénérer qu’à rejeter. Les détenus ? Des sous-hommes dans l’esprit tordu d’une justice qui ne mérite pas son nom, condamnés non seulement à l’enfermement, mais aussi à un ostracisme perpétuel.
La France, cette prétendue terre des droits de l’homme, se vautre dans la honte avec ses prisons surpeuplées et ses détenus traités moins dignement que du bétail. Le livre *Brique par brique, mur par mur* déchire le voile sur cette mascarade punitive où l’on ose prétendre que l’isolation et l’humiliation sont des solutions à la criminalité. Mais qui sont les vrais criminels ici ? Ceux qui, derrière des bureaux feutrés, perpétuent un système qui écrase les déjà accablés ?
Nous crachons sur cette « justice » qui bâtit des murs au lieu de ponts, qui sépare et isole au lieu de comprendre et d’unir. Les prisons ne font rien disparaître, si ce n’est l’humanité et l’espoir de ceux qui y sont enfermés. Leur soi-disant « réhabilitation » ? Un euphémisme grotesque pour une exclusion définitive du tissu social.
Le mouvement abolitionniste n’est pas une utopie doucereuse ; c’est une nécessité vitale, un cri de guerre contre une forteresse de l’oppression. Oui, le système pénal est un échec cuisant, une machine à broyer des existences au nom d’une sécurité qu’il ne procure jamais. Dire que cela suffit serait un euphémisme. Le véritable crime est de maintenir ce cirque macabre.
Détruire la prison n’est pas un acte de naïveté mais de clairvoyance. Les alternatives, telles que la justice restauratrice et transformative, proposent de guérir plutôt que de punir, de réparer les liens plutôt que de les briser définitivement. Est-il si radical de penser qu’une société peut régler ses conflits sans recourir à la vengeance déguisée en justice ?
Il est temps de renverser ce culte de la punitivité, cette idolâtrie morbide des barreaux et des cellules. Ce système carcéral, c’est le dernier bastion d’un ordre archaïque qui résiste au progrès humain, un dinosaure qui piétine les principes les plus élémentaires de la dignité humaine. L’heure n’est plus à la réforme mais à la révolution : balayons ce vestige d’un autre âge, construisons une société où la justice signifie véritablement quelque chose.
À ceux qui défendent encore ce reliquat barbare, je dis : réveillez-vous ! La véritable barbarie réside dans l’acceptation passive de la prison comme solution. Elle n’est pas inévitable ; elle est un choix, un mauvais choix. Assez de ces chaînes, assez de cette violence légale. Il est temps de libérer la justice des griffes du système pénal. Il est temps de briser les chaînes, pas seulement celles des détenus, mais celles qui entravent notre moralité collective. À bas les prisons, à bas l’injustice, à l’aube d’une ère de véritable humanité.