Cazeneuve, le bulldozer de la répression et des régressions sociales

Bernard Cazeneuve, c’est pas juste un social-traitre de plus, c’est le gars qui incarne tout ce qu’il y a de plus pourri dans la social-démocratie. Un avocat d’affaires, libéral autoritaire qui n’a aucun respect pour les travailleurs. Il est celui qui a dit non à la taxe sur le trading à haute fréquence, histoire de ne pas froisser ses potes de la finance, mais qui est prêt a tout pour réduire le “coût du travail”.

Quand il était aux manettes, il a réprimé les manifs comme jamais, transformant les rues en champs de bataille. Souviens-toi de Rémi Fraisse, tué pendant une manif. Qui était ministre de l’Intérieur à l’époque ? Cazeneuve. Et qu’est-ce qu’il a fait après ça ? Il a couvert l’affaire, comme si c’était juste un dommage collatéral. Mais c’est loin d’être le seul épisode sombre de son parcours.

L’état d’urgence, c’est lui aussi. Une excuse en or pour taper sur les libertés individuelles, renforcer la surveillance, et surtout justifier encore plus de violences policières. Et pendant ce temps, qu’est-ce qu’il faisait pour les services publics ? Rien. Enfin, si, il les a saignés. Des milliers de postes supprimés dans les hôpitaux, des lits en moins, des soignants à bout. On les entendait, ces appels au secours, ces SOS qui résonnaient depuis les fenêtres des établissements.

Ah, et la fameuse “loi Travail”, tu t’en souviens ? Une vraie boucherie pour les droits des travailleurs. Il a inversé la hiérarchie des normes, rendant les salariés encore plus vulnérables face aux patrons. Parce que oui, pour Cazeneuve, le problème c’était le “coût du travail”, alors il a tout fait pour le faire baisser. Le résultat ? Des salariés précarisés, une jeunesse en colère, et des manifs réprimées à coup de matraques et de grenades lacrymo.

Et comme si ça ne suffisait pas, il a aussi laissé passer une réforme des retraites qui force les gens à bosser jusqu’à 43 annuités pour toucher une retraite à taux plein. Une honte. Et n’oublions pas sa loi sur l’asile et l’immigration. Une politique brutale qui ressemble à s’y méprendre à celle de Sarkozy, avec en prime des mineurs enfermés et le secret médical des malades étrangers bafoué.

Mais ce n’est pas tout. Ce type-là, il a aussi sabré les droits des chômeurs, cassé le régime des intermittents, réduit les aides au logement, et mis en concurrence les universités. Une politique de destruction massive des droits sociaux.

Et puis il y a cette loi sur la légitime défense des policiers, la loi Cazeneuve. Une loi qui a multiplié par cinq les tirs mortels des flics, avec des victimes comme Nahel, tué par balle. Avec cette loi, la police a eu carte blanche pour tirer, même sans menace immédiate. Et tout ça, c’est signé Cazeneuve.

Pour couronner le tout, il a saboté toute tentative de lutter contre le contrôle au faciès, en bloquant l’expérimentation du récépissé lors des contrôles d’identité. C’était pourtant une promesse de Hollande, mais Cazeneuve, il s’en est torché.

Et tu savais qu’il a aussi joué un rôle clé pour planquer les saloperies de l’État français au Rwanda ? Rapporteur de la Mission d’information parlementaire sur le rôle de la France au Rwanda, il a contribué à camoufler le soutien honteux de Mitterrand aux génocidaires. Un mec comme ça, ça devrait même plus pouvoir approcher le pouvoir.

Alors quand on entend parler de Cazeneuve comme futur Premier ministre sous Macron, c’est pas juste une mauvaise blague, c’est une insulte. Avec lui, Macron continuerait sa politique brutale, régressive, tout en prétendant avoir choisi un Premier ministre “de gauche”. Une vraie arnaque.

Cazeneuve, c’est pas juste un traître, c’est le symbole vivant de tout ce qui cloche dans la politique de ce pays. Ce type-là, il a du sang sur les mains et il est prêt à en avoir encore plus pour garder son pouvoir. Et ça, on ne peut pas le laisser passer.

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