Lucie Castets au tapis ? Macron verrouille le jeu et bloque toute vraie réforme, à nous de changer la donne !

Lucie Castets, et le Nouveau Front Populaire (NFP) croit pouvoir imposer du changement avec des négociations et des compromis face à un Emmanuel Macron qui s’accroche à son trône. Mais entre nous, on sait bien que cette mascarade va durer tant que la rue ne reprendra pas le contrôle.

Macron joue l’arbitre, mais l’arbitre vereux. Il a passé toute sa présidence à éviter tout ce qui ressemble de près ou de loin à une réforme qui bénéficierait vraiment aux travailleurs. Avec sa mainmise sur l’Élysée, il a tout verrouillé. La manœuvre est claire : tant qu’il est là, pas de place pour des idées progressistes. Macron ne veut ni des insoumis, ni des réformes de gauche qui pourraient réellement changer la vie des gens et réduire le niveau de vie de ses vrais patrons. Et franchement, avec toute la droite à ses côtés pour le soutenir, il sait qu’il n’a pas besoin de céder.

Quand Lucie Castets et son équipe ont débarqué vendredi à l’Élysée, c’était pour quoi, au juste ? Discuter pour essayer de former un gouvernement bancal, en espérant pouvoir faire bouger quelques petits curseurs ? Tout le monde sait que ça n’arrivera pas. Castets elle-même a senti la résistance de Macron à nommer un premier ministre issu du NFP, et il ne se gêne pas pour faire traîner les choses. Ses acolytes n’hésitent pas à dire tout haut ce qu’ils pensent tout bas : ” Un gouvernement avec les idées du NFP, c’est impossible ! “. Ça a le mérite d’être clair.

Bloquer toute réforme de gauche

Le blocage ne vient pas seulement des insoumis. Ce sont toutes les réformes progressistes qu’on ne veut pas voir apparaître dans le programme gouvernemental. Un ministre de l’économie qui bousculerait la finance ? Un ministre du travail qui s’en prendrait vraiment au patronat ? Un ministre de l’agriculture qui en finirait avec les lobbies pollueurs ? Inenvisageable. Les réformes que réclame la majorité des travailleurs, comme une répartition plus juste des richesses, tout ça, ils n’en veulent pas.

Le camp Macron est confortablement installé, et rien ne pourra bouger tant que ce groupe continuera à voir les réformes sociales comme une menace. À chaque fois qu’on parle de changement, ils sortent l’argument de la stabilité, de la sécurité économique et de la préservation de l’ordre établi. Mais de quel ordre parlent-ils ? Celui où les inégalités explosent, où les travailleurs crèvent la fin, pendant que les actionnaires s’en mettent plein les poches ?

L’illusion des promesses parlementaires

On est ici face à un vieux problème : croire que les solutions viendront d’en haut, que les politiques finiront par se ranger du côté du peuple. Mais ça ne s’est jamais passé comme ça, et ça ne changera pas de sitôt. À chaque crise, on revient aux mêmes discours creux, aux promesses non tenues. Mais rien de tout ça ne marche. Les avancées sociales, celles qui ont vraiment changé la donne, elles sont venues de la rue, des grèves, de l’action directe des travailleurs.

Prenons les grèves de 1936 : les congés payés, la semaine de 40 heures, la sécurité sociale, tout ça n’a pas été offert par un gouvernement bienveillant. Ça a été imposé par la force, par la mobilisation massive des travailleurs. C’est en occupant les usines, en forçant les dirigeants à céder, que ces réformes ont été arrachées. Aujourd’hui, on a besoin de la même dynamique. On ne peut plus compter sur un Parlement qui bloque tout et sur un Macron qui temporise à chaque occasion.

C’est là que la solution se trouve : dans l’organisation populaire, dans la mobilisation massive des travailleurs. Tant qu’on continuera à croire que les politiques finiront par nous sauver, on restera bloqués dans ce cercle vicieux. Il est temps d’en finir avec cette illusion et de se rendre compte que le véritable pouvoir est dans nos mains, pas dans celles de ces pseudo-leaders qui prétendent savoir mieux que nous ce qui est bon pour le pays.

La seule voie vers une véritable transformation sociale, c’est l’action directe, c’est le peuple qui prend les choses en main, sans attendre l’autorisation de Macron ou de n’importe quel autre politicien. Parce qu’à la fin, on le sait bien : ce ne sont pas eux qui changent les choses, c’est nous.

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