Ces deux gars, ouvriers, anarchistes, fils d’immigrés italiens, se sont retrouvés broyés par une machine judiciaire vérolée jusqu’à l’os. Leur crime ? Pas celui qu’on leur a collé sur le dos. Non, leur vrai crime, c’était d’oser rêver d’un monde sans chaînes, sans patrons, sans juges vendus. Ils ont payé de leur vie cette audace.
C’était l’Amérique des années 20, pleine de méfiance et de haine envers les étrangers, les révolutionnaires, tous ceux qui osaient ouvrir leur gueule pour réclamer un peu de justice. Sacco et Vanzetti ont été sacrifiés sur l’autel de la peur et de la haine de l’autre. Un procès bidon, des témoins achetés, et voilà, condamnés à mort. On les a exécutés comme des chiens, sans remords, sans scrupules. Une belle démonstration de ce que le système fait de mieux : écraser ceux qui dérangent, ceux qui refusent de se soumettre.
Mais voilà, ils n’ont pas réussi à les faire taire. Sacco et Vanzetti sont devenus des symboles d’une cause plus grande qu’eux. Leurs idées, leur courage a transcendé la mort. Ils nous ont montré que même face au pire, on ne baisse pas les bras. On crache à la gueule de l’injustice, on continue de se battre. Leur histoire, c’est un rappel brutal que leur justice est du côté des puissants, mais la vraie celle de l’histoire est du côté de ceux qui se lèvent, qui osent affronter le système pourri qui nous oppresse tous.
Alors ouais, Sacco et Vanzetti sont morts, assassinés par un État corrompu jusqu’à la moelle. Mais leur combat est toujours vivant. Chaque fois qu’un ouvrier se fait virer pour avoir réclamé un salaire décent, chaque fois qu’un innocent se fait enfermer parce qu’il n’avait pas la bonne couleur de peau ou les bons papiers, Sacco et Vanzetti, comme tout nos compagnons disparus, sont là pour ne rappeler de ne jamais baisser la tête. Leur mémoire est un coup de tête dans la gueule du pouvoir!