Trump : le retour d’un fascisme à l’américaine

Ça y est, Trump reprend les rênes, et autant dire qu’on est face à une sacrée dégringolade historique. Ce bonhomme, avatar de la vulgarité politique, n’est pas juste un clown aux cheveux gominés. Non, c’est le symbole d’un système qui s’enfonce dans le capitalisme le plus sauvage, l’obscurantisme, et une haine assumée de tous ceux et celles qui refusent de se soumettre.

On peut bien se gausser de ses frasques, mais ce type est une menace sérieuse. Son retour, c’est le triomphe d’une Amérique blanche suprémaciste, masculiniste, qui se vautre dans un roman national fait d’oppression : conquête des terres autochtones, esclavage des Afro-Américains, mépris des droits civiques. À ses yeux, les années 60, avec leurs luttes pour l’égalité, la jeunesse contre la guerre du Vietnam, et les hippies qui rêvaient d’une vie en harmonie avec la nature, sont un affront à son rêve d’un passé fantasmé.

Un fascisme qui ronge l’Amérique

Soyons clairs, ce n’est pas juste une réaction passagère ou un accident électoral. Ce qu’on voit là, c’est une vague fasciste au cœur même des institutions d’un pays qui se vante de représenter la  » démocratie « . Derrière Trump, c’est tout un appareil réactionnaire qui déteste le progrès, rejette les savoirs, et s’en prend à la planète avec un climatoscepticisme crasse.

Les démocrates n’ont pas su relever le défi. Ils ont abandonné les classes populaires, laissant le terrain libre à un milliardaire populiste qui joue les sauveurs. Résultat : une bonne partie des Américain·es, les plus défavorisé·es, ont choisi leur propre bourreau. Et les névroses brunes de ce système trouvent un écho chez d’autres gouvernements : en Europe, en Israël, en Argentine.

Ne pas baisser la garde

Trump, c’est l’incarnation d’un fascisme moderne : un mélange de brutalité économique, de haine des minorités, et de rejet des droits civiques. Ne nous croyons pas à l’abri. L’extrême droite française, avec son culte de la  » tradition « , son mépris de la justice sociale, et ses rêves d’un État autoritaire, partage bien des traits avec le trumpisme.

Face à cette déferlante, il ne suffit pas de s’indigner. Il faut organiser la riposte. Argument contre argument, rue par rue, la lutte antifasciste doit s’intensifier. Parce que Trump ou un autre, ici ou ailleurs, le fascisme ne passera que si on lui laisse le champ libre. À nous de le déloger à coups de solidarité, de mobilisation, et de contestation.

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